15 mars 2014

LA LIBERATION DANS LE VAL DE MARNE

Dès le 19 août, les drapeaux tricolores refont leur apparition aux frontons des mairies. Les troupes allemandes commencent à quitter la région parisienne. 

L'OCCUPATION DES MAIRIES

Avant même le début de l'insurrection, les comités locaux de libération commencent à reprendre possession à la place des conseils municipaux formés par Vichy, avec l'appui des FFI si nécessaire. 

La plupart des mairies du département sont occupées les 18 et 19 août 1944 par des organisations de Résistance communiste, très présentes dans le Val-de-Marne. 
Le 21 août, la mairie d'Alfortville organise des élections et le nouveaux comité de libération est mis en place. 

Délibération du conseil municipal d'Alfortville du 14 octobre 1944 relatant les événements précédents la Libération totale.


L’ARRIVÉE DES LIBÉRATEURS

La journée du 22 août voit le climat insurrectionnel s'intensifier. 

Le colonel Rol-Tanguy lance le 22 août un appel ("Paris se bat") au "soulèvement de masse à l'adresse de la population parisienne, [...] à une guérilla généralisée".

Le Perreux, août 1944
Vue d'un habitant lisant les affiches apposées par la Résistance sur la porte de la mairie


Des prisonniers sont faits de part et d'autre au cours des combats, et des échanges  de prisonniers, en particulier sous l'égide de la Croix Rouge et du consul de Suède, ont lieu notamment au Perreux.

Un communiqué provenant de la préfecture de police de Paris et daté du 21 août, adressé à la marie d'Alfortville, demande de recenser les dégâts provoqués par les combats de la libération : 




Le 24 août, le groupement Billotte de la 2e DB progresse au sud de Paris. Son avancée est difficile. Les Allemands résistent.

La 2è Division Blindée à proximité de Paris

La colonne, composée de 150 soldats, passe par Fresnes, L'Hay-les-Roses, Bagneux, Cachan, Arcueil, Le Kremlin-Bicêtre. 

La population croit qu'il s'agit de nouvelles troupes allemandes, puis pense voir des Américains avant de s'apercevoir que ces troupes sont françaises.
 Les barricades sont rapidement démolies pour permettre le passage de ces troupes. 
A 20h45, la colonne du capitaine Dronne atteint la porte d'Italie puis se dirige vers l'Hôtel de Ville et la préfecture de police. 


Cette arrivée des troupes alliées provoque des explosions de joie, d'enthousiasme dans la population qui retarde parfois la marche des avant-gardes. La Libération est vécue comme une fête. Les soldats, les FFI sont accueillis par une foule en liesse. L'euphorie est générale : les fenêtres sont pavoisées, les habitants en foule dans la rue. 
Gentilly, août 1944
Chars français de la 27è DB dans l'avenue du docteur Durand
coll Archives départementales du Val de Marne


Maison Alfort, 26 août 1944
Guirlandes devant le 27 rue de la Ferme (actuellement rue Gabriel Péri)
coll AMAH






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